Description
Trois heures dix-sept, le matin ou le soir, le jour pas maintenant, la nuit encore.
Impossible sommeil, des lions attaquent des gazelles Thompsons sur la 2.
Le frigo diplomate laisse la lumière allumée, le ficus tombe une dernière feuille
sans tambours ni trompettes sur le lyno laid, couleur pralin.
Trois heures dix-sept, le matin ou le soir, le jour pas maintenant, la nuit encore, amène son compte à rebours et ses aiguilles tric trac … Tel un chien anxieux, à faire les cents pas dans la salle d’attente d’un purgatoire, j’entend le cliquetis des ses griffes sur la parquet.
Trois heures dix-sept, le matin ou le soir, le jour pas maintenant, la nuit voyage en seconde et marque tous les arrêts. Sans terminus et sans chef de bord, là où un songe de minus suffit à contrôler mon état bipède, et me pousse hors du train, sur le quartz d’un réveil muet.
Mes personnages rêvent de nuits impossibles où des matelas dociles accepteraient l’horizontale une heure ou plus, pour laisser leurs âmes partir en paix et sans valise sur la route du répit. Ils rèvent à des couvertures tendres et des polochons complices pour s’abandonner au voyage sans filet.
From one series to another, Nicolas Wilmouth’s world unfolds: worrying, disturbing, scathing and poetic. His photographs force us to break with our perception of reality, both in our lives and through our contemplations. We contemplate and escape: Nicolas Wilmouth catches our imagination.
NOX
3:17, AM or PM? Not yet daylight. It’s still night. No sleep. Lions attack Thompson’s gazelles on channel 2. The fridge diplomatically leaves its light on, the rubberplant drops quietly its last leaf on the ugly chocolate colored carpet.
3:17, AM or PM? Not yet daylight. It’s still night, night and its countdown, night and its ticking hands. Like a worried dog, I’m pacing up and down in a purgatory waiting-room and I can hear his claws tapping on the wooden floor.
3:17, AM or PM? Not yet daylight. Night travels second-class, stops in every station. No terminal nor train master, a minimal dream allows me to control my biped status and pushes me out of the train, onto a mute quartz clock.
Impossible sommeil, des lions attaquent des gazelles Thompsons sur la 2.
Le frigo diplomate laisse la lumière allumée, le ficus tombe une dernière feuille
sans tambours ni trompettes sur le lyno laid, couleur pralin.
Trois heures dix-sept, le matin ou le soir, le jour pas maintenant, la nuit encore, amène son compte à rebours et ses aiguilles tric trac … Tel un chien anxieux, à faire les cents pas dans la salle d’attente d’un purgatoire, j’entend le cliquetis des ses griffes sur la parquet.
Trois heures dix-sept, le matin ou le soir, le jour pas maintenant, la nuit voyage en seconde et marque tous les arrêts. Sans terminus et sans chef de bord, là où un songe de minus suffit à contrôler mon état bipède, et me pousse hors du train, sur le quartz d’un réveil muet.
Mes personnages rêvent de nuits impossibles où des matelas dociles accepteraient l’horizontale une heure ou plus, pour laisser leurs âmes partir en paix et sans valise sur la route du répit. Ils rèvent à des couvertures tendres et des polochons complices pour s’abandonner au voyage sans filet.
From one series to another, Nicolas Wilmouth’s world unfolds: worrying, disturbing, scathing and poetic. His photographs force us to break with our perception of reality, both in our lives and through our contemplations. We contemplate and escape: Nicolas Wilmouth catches our imagination.
NOX
3:17, AM or PM? Not yet daylight. It’s still night. No sleep. Lions attack Thompson’s gazelles on channel 2. The fridge diplomatically leaves its light on, the rubberplant drops quietly its last leaf on the ugly chocolate colored carpet.
3:17, AM or PM? Not yet daylight. It’s still night, night and its countdown, night and its ticking hands. Like a worried dog, I’m pacing up and down in a purgatory waiting-room and I can hear his claws tapping on the wooden floor.
3:17, AM or PM? Not yet daylight. Night travels second-class, stops in every station. No terminal nor train master, a minimal dream allows me to control my biped status and pushes me out of the train, onto a mute quartz clock.